• 04.04.24 - 07.04.24

Art Paris 2024
Grand Palais Ephémère
Stand I1
Du 4 au 7 avril 2024
Preview sélection oeuvres

La figure du cercle a toujours fasciné les artistes pour sa forme élémentaire, universelle, parfaite, pure et infinie. Au XXI siècle, à l’heure de la colonisation de l’espace, où les planètes et les astres sont devenus des lieux de projections utopistes, le cercle s’impose également comme la forme absolue du va-et-vient entre le ciel et la terre. Une géométrie rassurante qui surplombe l’humain quand ce dernier tente sans cesse de l’apprivoiser et de le représenter, tels les artistes Coraline de Chiara, Georges Rousse et Vladimir Skoda. Le concept du stand est un espace de réflexion et de dialogue autour de cette forme : Les toiles de Coraline de Chiara créent un jeu de perception dans lequel les astres se dissimulent ou se dédoublent. Les sculptures réfléchissantes, inspirées de la cosmologie, de Vladimir Skoda nous offrent un reflet étiré et magnétique, espace utopique dans le sens premier du terme (construit à partir du grec ancien, dérivé de tópos « lieu », avec le préfixe « ù », ou- « non », littéralement « qui n'est en aucun lieu »). Utopistes également les anamorphoses de cercles de Georges Rousse, réflexion sur la mémoire des lieux, superposent deux espaces-temps éphémères fixés par la photographie.

The figure of the circle has always fascinated artists for its elemental, universal, perfect, pure and infinite form. In the 21st century, at a time of space colonization, when planets and stars have become sites for utopian projections, the circle has also established itself as the absolute form of the back-and-forth between heaven and earth. It's a reassuring geometry that towers above the human being when the latter is constantly trying to tame and represent it, as in the work of artists such as Coraline de Chiara, Georges Rousse and Vladimir Skoda. The concept of the stand is a space for reflection and dialogue around this form: Coraline de Chiara's canvases create a game of perception in which the stars hide or double themselves. Vladimir Skoda's reflective, cosmologically-inspired sculptures offer us a stretched, magnetic reflection, a utopian space in the original sense of the word (derived from the ancient Greek tópos "place", with the prefix "ù", ou- "not", literally "which is in no place"). Georges Rousse's Utopian anamorphoses of circles, a reflection on the memory of places, superimpose two ephemeral time-spaces fixed by photography.

Grand Palais Ephemere Place Joffre 75 007 Paris

Pour plus d'informations : caroline@claire-gastaud.com / leo@claire-gastaud.com